Jean-Pierre OLIE

Frank BELLIVIER - Délégué Ministériel à la Santé Mentale et à la Psychiatrie - Ministère des Solidarités et de la Santé
Jean-Pierre OLIE – Psychiatre – GHU Paris Psychiatrie Neurosciences

Intervient le mercredi 12 novembre à 15h40

Académie nationale de Médecine –Rapport 2020 : «Soigner les maladies mentales: pour un plan de mobilisation nationale»

 

Quel est votre parcours ?

Membre de l’Académie nationale de médecine (Paris) : co-auteur du rapport sur le burn-out (2016).
Membre du Conseil National de l’Ordre des Médecins
Chef de service honoraire service hospitalo-universitaire de santé mentale et thérapeutique, hôpital Ste-Anne, Paris
Professeur émérite Faculté de médecine Paris Descartes
Président (fondateur) de la Fondation Deniker (fondation reconnue d’utilité publique pour la recherche et l’information en santé mentale et psychiatrie)
Directeur de collection Médecine Sciences Psychiatrie chez Lavoisier
Ancien rédacteur en chef de l’Encéphale, revue de psychiatrie clinique et biologique
Past Président de la Société Française de Psychiatrie Biologique
Past Président du congrès de l’Encéphale

Auteur de plus de 300 publications scientifiques indexées

Auteur ou co-auteur d’ouvrages professionnels et/ou grand public, les plus récents :

  • Guérir la souffrance psychique (O. Jacob)
  • Les maladies dépressives (Flammarion).

Sur quoi portera votre intervention ?

Sur le rapport « Soigner les maladies mentales : pour un plan de mobilisation nationale » du 4 juin 2019.

Résumé du rapport : « Les malades mentaux demeurent les invisibles de nos sociétés, la maladie mentale restant marquée, dans notre imaginaire collectif, par l’étrangeté et l’idée du handicap. Trop nombreux sont ceux qui paient un lourd tribut à la stigmatisation et au renoncement thérapeutique. Pourtant des progrès considérables ont déjà été accomplis durant les 50 dernières années. L’identification des désordres neurobiologiques sous-jacents à ces maladies, la mise en évidence du poids de l’environnement dans leur déclenchement annoncent des avancées majeures en matière de recherche et surtout de traitement.
Les données de l’épidémiologie, le poids et le coût des maladies mentales rendent indispensable une évolution radicale des investissements en recherche et dans l’organisation graduée de l’offre de soins. Pour la psychiatrie du XXIème siècle, l’objectif n’est plus de prendre en charge et d’accompagner les malades mais de guérir les maladies mentales.
Pour y parvenir, une mobilisation nationale et internationale à l’image de celle qui fut engagée il y a quelques années contre le cancer est indispensable. »